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Industrialisation (en cours)
RECHERCHE en cours ENSAPB-IPRAUS associée au CSTB - Programme européen ERABUILD - Conception architecturale, industrialisation & customisation
Partenaires européens :
- CINARK : Ecole d’architecture de l’Académie royale des beaux arts à Copenhague. Responsable Anne BEIM.
- Département d’architecture de l’Université de technologie CHALMERS à Göteborg. Responsable Dan ENGSTROM.
- IPRAUS : Ecole d’Architecture de Paris Belleville à Paris. Responsable Marie Christine GANGNEUX.
Le développement durable réinterroge le bâtiment. La qualité actuelle des chantiers ne permet pas de répondre aux exigences d’économie d’énergie, de rejet de gaz à effet de serre et de consommation de matériaux fossiles.
En Europe la question de l’industrialisation dans le bâtiment réapparaît comme une des pistes qui permettrait de mieux maîtriser ces sujets.
A cette occasion, en répondant à l’appel d’offres ERABUILD, j’ai choisi de réinterroger les concepteurs et les utilisateurs d’une part, les industriels d’autre part.
Cette recherche a comme intérêt d’appeler tant la pratique que la théorie. La nature de la conception architecturale est elle compatible avec la notion de série : éléments, objets…
En quoi le « process industriel » induit-il des contraintes à la conception ? Est-ce un facteur de fiabilité ? S’agit-il de systèmes complets comme de nombreux projets CQFD proposent, posant des problèmes d’adaptation au contexte ? S’agit-il d’éléments mis au point par les industriels susceptibles de montage rapides et fiables sur le site ? Sur quels lots l’industrialisation doit elle porter pour améliorer les performances sans augmentation des couts ? Par ailleurs, compte tenu du grand nombre d’objets industriels proposés à l’habitant, quel bâtiment doit-on livrer ? Ceci remet-il en cause la répartition des lots ? la division du travail sur les chantiers? Quelle part du bâtiment doit-elle être industrialisée ?
Peut-on offrir à l’utilisateur un habitat qu’il puisse maîtriser ? Sur un produit aussi complexe que le logement, la customisation ne serait-elle pas la recherche d’une logique d’acteurs pluriels visant la diversité de la demande ?